Le plan de soutien comme pansement Le plan de soutien comme pansement
Un coup de pouce élargi, souvent jugé insuffisant, pour aider à passer le cap.
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A la fin de l'année « noire » 2009, Nicolas Sarkozy annonçait, à Poligny (Jura), un plan de soutien exceptionnel (PSEA) : l'octroi de 1 milliard de prêts à taux réduits et 650 millions d'allègements de charges.
Cinq dispositifs sont créés, destinés à tous, en réponse aux degrés de difficultés.
La grogne reprend
A la fin de novembre 2009, les premiers prêts de trésorerie aidés sont signés. De janvier à mai 2010, les dossiers passent en comités départementaux qui ciblent le public prioritaire. Mais la grogne reprend dans les campagnes : le plan d'urgence ne suffit pas et les versements des aides tardent.
Au Salon de l'agriculture puis en avril au Space, le gouvernement annonce des rallonges :
- 800 millions de prêts de trésorerie bonifiés supplémentaires,
- 50 millions d'allègements,
- puis 30 millions pour les éleveurs.
L'efficacité du plan ? Il se mesurera au nombre de cessations d'activité évitées, chiffre non encore disponible.
Bilan partiel de 2010• 78.500 prêts de trésorerie pour 21.000 € en moyenne par exploitation. • 22.200 allègements de MSA pour 2.250 € en moyenne par exploitation. • 66 500 remises d'intérêts d'emprunts pour 2.310 € par exploitation. • 31.420 DACS-Agri. |
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